Après avoir conclu une levée de fonds en Série C, menée par DST Global et Greenoaks Capital en octobre 2018, qui lui a permis d’obtenir le statut de licorne, Brex revient dans l’actualité avec un nouveau tour de table de 100 millions de dollars, conclu sous forme de dette, auprès de la Barclays Investment Bank. Ces fonds devraient permettre à la jeune pousse de cibler les grandes entreprises.
Aider les entreprises ignorées par les institutions financières
Créée en mars 2017 par Henrique Dubugras et Pedro Franceschi, Brex s’impose comme une alternative intéressante pour les entreprises de forte croissance qui ne parviennent pas à passer les filtres habituels des établissements bancaires, notamment lorsqu’elles souhaitent obtenir une carte de crédit professionnelle. En effet, les fondateurs et dirigeants, dans l’impossibilité de fournir des bilans comptables probants, se voient souvent réclamer des garanties personnelles qu’ils ne peuvent pas apporter compte tenu de l’irrégularité de leurs revenus.
Une carte de crédit professionnelle pour les startups et PME
Pour remédier à ce dilemme, Brex a lancé en juin 2018 une carte de crédit professionnelle à destination des startups et des PME. Les décisions d’attribution de cette carte reposent essentiellement sur la capacité de l’entreprise à lever des fonds, la réputation et la qualité des investisseurs impliqués dans l’opération. Lorsque le candidat au financement répond à ces critères, il reçoit une réponse en quelques minutes seulement.
Le succès de Brex ne s’explique pas uniquement par sa carte spécialement conçue pour les startups et PME délaissées par les banques traditionnelles. Pour répondre davantage aux besoins de ses clients, la Fintech a mis en place une fonction de rapprochement automatique des dépenses. Il s’agit d’offrir aux entreprises une vision consolidée de leurs frais.
Le succès de Brex ne s’explique pas uniquement par sa carte spécialement conçue pour les startups et PME délaissées par les banques traditionnelles. Pour répondre davantage aux besoins de ses clients, la Fintech a mis en place une fonction de rapprochement automatique des dépenses. Il s’agit d’offrir aux entreprises une vision consolidée de leurs frais.
Brex étend son champ d’action
Alors que lors de sa création, Brex ciblait les sociétés technologiques, elle permet désormais aux marques en ligne et aux retailers de « contourner les problèmes des systèmes bancaires traditionnels ». Les détenteurs de la carte de crédit professionnelle Brex peuvent notamment bénéficier d’une marge de crédit ouverte avec des prêts sans intérêt et des modalités de paiement de 60 jours.
Grâce à sa dernière levée de fonds de 100 millions d’euros, Brex entend soutenir sa croissance à l’international et faire concurrence aux acteurs bancaires traditionnels tels que Citibank, American Express, Capital One ou encore Wells Fargo. La Fintech pourrait proposer d’autres produits financiers qui restent encore inaccessibles aux startups et aux PME. Effectivement, le marché ciblé par Brex est encore très ouvert.