Des bénéfices stimulés par le trading et la souscription
La banque américaine a déclaré que son bénéfice du 4e trimestre 2019 avait augmenté de 21 % pour atteindre 8,52 milliards de dollars, soit 2,57 dollars par action contre 1,98 dollar par action à la même période en 2018. Jamie Dimon, le PDG de JPMorgan, indique dans un communiqué que la stabilisation de la croissance mondiale et l’apaisement de certaines tensions commerciales ont contribué à soutenir son activité.
Plus précisément, le bénéfice net de JPMorgan a augmenté de 9 % au dernier trimestre pour atteindre 29,2 milliards de dollars, contre 27,87 milliards de dollars anticipés par les analystes. La société a notamment tiré profit de ses opérations de vente, le bénéfice net de la banque d’investissement ayant bondi de 48 %, à 2,9 milliards de dollars. De même, les revenus tirés des opérations sur obligations affichent une hausse de 86 %, à 3,4 milliards de dollars. Enfin, la division de la banque de détail a enregistré un bénéfice de 4,2 milliards de dollars au dernier trimestre 2019, soit une hausse de 5 %. Si ses revenus globaux ont grimpé à 14 milliards de dollars en partie grâce aux bons résultats des cartes de crédit et des prêts auto, les revenus des activités bancaires de base ont légèrement diminué, à 6,4 milliards de dollars.
La banque commerciale de la société enregistre finalement une baisse de ses bénéfices de 9 %, à 938 millions de dollars, principalement liée à la baisse des revenus d’intérêts nets. En effet, la fin de l’année 2019 a également été marquée par une nouvelle baisse des taux d’intérêt de la Fed qui les avait déjà réduits en juillet et en septembre.
Une valorisation à 440 milliards de dollars
En Bourse, les actions de JPMorgan ont gagné 2,5 %, avec un record à 141,1 dollars le 2 janvier dernier. La banque est désormais valorisée à 440 milliards de dollars, ce qui en fait la 10e plus grosse capitalisation mondiale.
Tout comme JPMorgan, Citigroup a fait mieux que prévu en termes de résultats et de chiffre d’affaires grâce à son activité de trading obligataire qui a progressé de 49 % sur la même période. De son côté, Wells Fargo, qui fait partie des géants bancaires américains, a vu son bénéfice trimestriel chuter de 55 %, plombé par plusieurs scandales concernant la vente forcée de cartes de crédit. À Wall Street, les investisseurs espèrent une nette amélioration des résultats des entreprises pour 2020.