Renforcer la sécurité des comptes Nickel
Rachetée par BNP Paribas, en 2018, Compte Nickel a officialisé son changement de nom pour devenir : Nickel. Le compte sans banque proposé par près de 5 000 bureaux de tabac partenaires laisse place à une nouvelle signature et un nouveau logo. La néobanque souhaite maintenir sa promesse initiale en fournissant une carte, un compte et un RIB en moins de 5 minutes chez un buraliste pour un forfait annuel de base de 20 euros. Elle envisage de consacrer plus de moyens au renforcement de la sécurité des comptes et à l’amélioration des systèmes informatiques. En effet, plusieurs clients ont fait part de bugs techniques en novembre dernier concernant l’émission des virements bancaires.
Malgré la forte demande des utilisateurs, pour le moment, Nickel ne compte pas proposer l’encaissement de chèques chez les buralistes. En revanche, les clients pourront prochainement personnaliser leur carte en y indiquant leur nom, en choisissant la couleur et le design. Le prix de ce service n’a pas encore été fixé et devrait être annoncé d’ici l’été prochain.
Nickel annonce son plan stratégique à l’horizon 2024
Le 26 novembre 2019, Nickel a présenté son plan stratégique à l’horizon 2024. La banque prévoit de poursuivre son développement sur le marché français et s’est fixée comme objectif de conquérir 4 millions d’utilisateurs en 5 ans. Rappelons que la société compte actuellement 1,5 million de clients ce qui en fait la première néobanque française. Pour l’atteindre, elle mise sur l’élargissement de son réseau de distribution et l’amélioration de son offre.
Nickel prévoit par ailleurs de s’implanter dans 7 pays européens d’ici 2024. Le marché espagnol, sur lequel les banques en ligne sont encore peu présentes, sera le premier ouvert au printemps 2020. La banque en ligne a déjà conclu un partenariat avec le réseau espagnol Fenamix qui regroupe 6 500 points de vente distribuant les loteries et paris sportifs de l’État. Si Nickel ne précise pas quels sont les 6 autres marchés concernés, elle indique néanmoins que le Portugal, l’Autriche, la Belgique, la Grèce et l’Italie sont à l’étude.
La société française a déjà atteint la rentabilité en dégageant un résultat d’un million d’euros lors de l’exercice 2018. Ces fonds lui permettront d’autofinancer son plan de développement sans faire appel à un nouvel apport de capital de la part de ses deux actionnaires, BNP Paribas (95 %) et la confédération des buralistes de France (5 %). L’implantation de BNP Paribas dans les différents pays constitue cependant un soutien non négligeable pour Nickel qui envisage de s’appuyer sur les équipes locales du groupe.