Frais administratifs, frais de change, frais de connexion SWIFT… Les PME et ETI ne savent pas toujours ce que cachent ces intitulés. Pour les aider à y voir plus clair, iBanFirst met à leur disposition un simulateur de frais bancaires cachés.
Dénoncer les pratiques obscures des banques traditionnelles
La Fintech parisienne iBanFirst, qui fournit une plateforme de services financiers nouvelle génération, dénonce les frais déguisés ou dissimulés appliqués par les établissements bancaires. Ces pratiques farfelues impactent directement les PME et les ETI qui doivent parfois régler un montant correspondant à 1,5 % de leur transaction en taux de change.
iBanFirst a réalisé une étude inédite portant sur une dizaine de banques historiques. Après avoir examiné leur documentation officielle et administrative, la startup a observé trois grands types de dissimulations : une utilisation des taux de change exagérée contenant des « semi-frais cachés », l’application de frais non mentionnés (commissions, frais de change, frais de tenue de compte, frais SWIFT), une opacité sur les termes des opérations de change. Pour déjouer ces pratiques, iBanFirst a mis au point un simulateur des coûts cachés à destination des entreprises.
Permettre aux entreprises d’économiser sur leurs frais bancaires
Le simulateur conçu par iBanFirst permet aux PME et aux ETI d’évaluer leurs économies potentielles sur les transactions en devises. Pour connaître ce montant, il leur suffit de sélectionner la banque utilisée pour envoyer ou recevoir des paiements en devises, de renseigner leur chiffre d’affaires annuel, le montant total des paiements en devises envoyés ou reçus, le nombre de transactions générées par ces paiements. Le résultat met en évidence les économies que la startup peut faire réaliser au professionnel sur les commissions de change et sur les autres charges.
Pour prouver l’efficacité de ce nouvel outil, iBanFirst prend l’exemple d’une structure réalisant 1 million de dollars de change par an. Son étude montre que les banques appliquent une marge comprise entre 0,44 et 1,32 % sur les transactions. Sur ces mêmes opérations, la société permet d’économiser jusqu’à 10 000 euros, une somme qui peut être réinvestie dans les projets de croissance d’une entreprise.
Ainsi, via la création de ce simulateur, iBanFirst dénonce les pratiques des banques déjà épinglées pour l’opacité de leurs offres. Cet outil vise à redonner le contrôle aux professionnels et à leur faire réaliser des économies qui pourront être « réexploitées de façon plus vertueuse ». Parallèlement, la plateforme propose plusieurs solutions permettant à ces acteurs de payer leurs fournisseurs à l’étranger, d’être payés en devise locale, de gérer les flux intragroupes et leurs comptes en devises, de simplifier leurs transactions privées. Elle apporte un ensemble de services financiers répondant aux besoins quotidiens des PME.