Participer aux sujets européens qui touchent les services financiers
La EFA rassemble d’importantes Fintech européennes dont l’objectif est de se faire entendre d’une seule voix sur les sujets européens qui touchent les services financiers. En effet, la crise du Covid-19 a montré la capacité des startups à réagir rapidement et à apporter des solutions aux entreprises comme aux consommateurs.
L’association a défini plusieurs sujets prioritaires à commencer par la création d’un marché unique de la Fintech à l’échelle européenne afin de permettre aux plateformes de proposer leurs services à tous les utilisateurs du continent sans avoir à générer une nouvelle version de leur site pour chaque pays. L’objectif est également de faire bénéficier de règles de protection uniformes aux consommateurs et aux entreprises et, plus généralement, d’instaurer un climat de confiance avec les clients. Selon la EFA, la suppression des barrières transfrontalières est essentielle pour permettre aux utilisateurs d’accéder à la même qualité de services financiers où qu’ils soient.
D’autres sujets intéressent l’association comme la discrimination sur l’IBAN, la DSP2, l’unification des règles anti-blanchiment, la promotion des initiatives d’open banking et d’open finance.
Des Fintech de toutes tailles et issues de toute l’Europe
« EFA est la première organisation à but non lucratif basée à Bruxelles qui représente plus de vingt sociétés FinTech de toutes tailles, issues de toute l'Europe », précise l’association dans un communiqué publié le 16 juin. Parmi ses membres, elle compte des néobanques, des robot-advisors, des entreprises de banking as a service ou encore des plateformes de prêt. La banque mobile N26, la plateforme d’épargne en ligne Raisin, l’entreprise de transferts d’argent internationaux Transferwise et la plateforme européenne d’open banking Tink en font notamment partie.
Un contexte de plus en plus imprévisible pour les Fintech
La crise sanitaire impacte l’économie dans son ensemble, y compris les Fintech qui doivent continuer à s’adapter pour survivre.
Dans le contexte actuel de reprise d’activité, le secteur des paiements, qui fonctionne en partie avec le e-commerce, et celui de l’assurance ne s’exposent pas à de grandes difficultés. Toutefois, les conséquences de la crise diffèrent selon la phase de développement des startups. Celles qui testent leur modèle économique et qui ne sont pas encore en phase de commercialisation pourraient pâtir de la frilosité de la consommation. L’un des objectifs de la EFA est aussi de soutenir les talents et la croissance des Fintech en Europe.