1. Le lease-back : obtenir des fonds grâce à son bien immobilier
Les entreprises qui ont besoin de cash pour se désendetter peuvent recourir au lease-back, également appelé « cession-bail ». Cette opération financière consiste, pour une société propriétaire d’un bien, à le céder à un crédit-bailleur tout en conservant sa disposition.
Plus concrètement, les deux parties concluent un acte de vente accompagné d’un contrat de crédit-bail d’une durée de 8 à 15 ans avec une option d’achat. Le contrat est souscrit auprès d’un organisme financier. Quant au prix estimé du bien immobilier, il est versé en fonction du type de bien, mais aussi du profil du vendeur.
Le lease-back présente plusieurs avantages. D’abord, il permet de dégager de la trésorerie, que ce soit pour conquérir un nouveau marché, renforcer son fonds de roulement ou se désendetter. Autre avantage : l’acquisition par la banque du bien concerné se fait à un taux de droits réduits. Enfin, tous les loyers peuvent être déduits fiscalement.
2. Renforcer sa trésorerie grâce à l’affacturage
L’affacturage permet aux entreprises d’obtenir rapidement une avance de trésorerie par la cession des factures en attente de règlement. Cette solution est réservée aux activités B to B et ne peut servir à financer des factures émises sur des particuliers.
Dans le cadre de l’affacturage, une société émet des factures qu’elle adresse à ses clients. Celles-ci ont une échéance à plus de 30 jours. En cas de besoin de trésorerie, les factures sont cédées à une société d’affacturage, appelée « factor ». Cette dernière lui paye immédiatement les factures en retenant un dépôt de garantie et des frais généralement compris entre 2 et 5 %.
Grâce à l’affacturage, les TPE/PME impactées par la crise sanitaire peuvent disposer d’une trésorerie rapidement sans imposer d’effort à leurs clients. De plus, les risques d’impayés sont transférés vers le factor.
3. Optimiser la gestion des stocks
Les stocks correspondent à l’ensemble des biens intervenant dans le cycle d’exploitation d’une entreprise pour être consommés, vendus en l’état ou à l’issue du processus de production. Une bonne gestion des stocks est essentielle pour ne pas alourdir le besoin en fonds de roulement.
Pour éviter de faire de leurs stocks des actifs mal exploités, les sociétés peuvent recourir au « gage sur stock », une pratique qui consiste à mettre son stock en garantie en contrepartie d’un financement de la banque. Cette contrepartie peut prendre plusieurs formes : une avance sur marchandises, un découvert, un escompte, un billet de trésorerie ou encore un crédit de fonds de roulement…