Grand Est : une aide pour payer les loyers des entreprises fermées pendant le confinement
Parmi les récentes initiatives, le conseil régional du Grand Est a renforcé son Fonds Résistance pour les sociétés touchées par le deuxième confinement. Plus précisément, celles qui ont été contraintes de cesser leur activité entre novembre 2020 et janvier 2021 peuvent désormais bénéficier d’une aide pour payer leur loyer. Le montant de l’aide peut aller jusqu’à 1000 euros par mois, soit 3000 euros maximum pour 3 mois de fermeture. Seules les entreprises comptant moins de 5 salariés et réalisant un chiffre d’affaires annuel inférieur à 350 000 euros peuvent y prétendre.
Au total, l’enveloppe prévue par la Région Grand Est s’élève à 5 millions d’euros. Les entreprises qui souhaitent profiter de cette aide au paiement des loyers peuvent faire une demande en ligne sur le site du conseil régional.
Normandie : un fonds destiné aux PME fragilisées par la crise
Le Président de la Région Normandie, Hervé Morin, a annoncé le lancement du fonds Normandie Rebond qui a pour vocation de renforcer les fonds propres des PME et ETI régionales ayant leur siège social ou une activité significative dans la région. Son objectif est d’investir dans 8 à 15 entreprises avec des tickets d’investissement allant de 1 à 3 millions d’euros. « Pour être accompagnées, les entreprises devront être dynamiques et à l’écoute mais sous capitalisées et à la rentabilité insuffisante », peut-on lire dans le communiqué publié le 30 octobre 2020.
Occitanie : des aides élargies pour « passer le cap du redémarrage »
La Région Occitanie a choisi un autre chemin en élargissant les mesures d’aides aux entreprises mises en place lors de la première vague de Covid-19. L’aide l’OCCAL, créée en juin pour soutenir les secteurs du tourisme, les commerces de proximité et les artisans évolue. Les établissements de moins de 10 salariés faisant l’objet d’une fermeture administrative peuvent par exemple demander la prise en charge d’un mois de loyer (dans la limite de 1000 euros). Des avances de trésorerie non remboursables sont proposées aux micro-entreprises, PME et associations. Celles-ci sont plafonnées à 25 000 euros dans la limite de la moitié du besoin en trésorerie.
Ainsi, si les régions multiplient les aides à destination des entreprises fragilisées financièrement par la crise sanitaire, peu d’entre elles décident d’entrer directement au capital des sociétés commerciales, une opération pourtant autorisée depuis la mise en place de la loi NOTRe en août 2015.