Mai : réouverture des commerces et maintien du fonds de solidarité
À partir du 19 mai, les commerces considérés comme non-essentiels, fermés depuis plusieurs semaines, pourront rouvrir leurs portes en respectant une jauge d’un client pour 8 mètres carrés. A compter du 9 juin, la capacité d’accueil doublera, avec une jauge portée à un client pour 4 mètres carrés. Il faudra attendre le 30 juin pour voir cette jauge disparaître.
Ces réouvertures n’auront pas de conséquences sur le montant du fonds de solidarité, qui est maintenu dans son intégralité pour l’ensemble du mois de mai.
Juin : un accès assoupli au fonds de solidarité
À partir du mois de juin, le fonds de solidarité va connaître plusieurs changements. Actuellement, pour pouvoir en bénéficier, les entreprises doivent justifier d’une perte d’au moins 50 % de leur chiffre d’affaires, ou être sous le coup d’une fermeture administrative.
Si les conditions sont remplies, elles peuvent alors percevoir un montant maximal de 10 000 euros, ou 20 % de leur chiffre d’affaires de référence, dans la limite de 200 000 euros.
Dès juin, les entreprises du secteur de l’hôtellerie-restauration, de la culture, des spectacles et de l’événementiel pourront bénéficier du fonds de solidarité, quel que soit le pourcentage de perte du chiffre d’affaires. En revanche, le montant sera progressivement réduit, et le dernier versement devrait intervenir en septembre pour l’activité du mois d’août.
L’objectif de cet assouplissement des conditions est d’inciter les restaurants à rouvrir dès le 19 mai, en dépit des jauges et des restrictions. En effet, seules les terrasses des cafés et des restaurants seront autorisées à accueillir des clients à cette date, dans la limite de 50 % de leur capacité d’accueil. Le 9 juin, les salles intérieures pourront à leur tour rouvrir, toujours à 50 % de leur capacité, avec des tables de 6 personnes maximum.
Les restaurateurs, inquiets de ces restrictions alors que toute réouverture, même partielle, entraîne des frais, sont ainsi incités à reprendre malgré tout leur activité dès le 19 mai. Par ailleurs, l’exonération d’une partie des cotisations salariales et le chômage partiel resteront en place jusqu’au mois d’août.