La confiance des Français dans le système bancaire progresse
Depuis le début de la crise sanitaire, les ménages français épargnent. Entre l’impossibilité de consommer en raison des restrictions d’activité des commerces durant les différents confinements, et la peur de l’avenir dans un contexte économique incertain, les Français ont accumulé un surplus d’épargne dont le montant total s’élevait, fin juin 2021, à 157 milliards d’euros.
Cette épargne, placée sur les comptes de dépôt, démontre une confiance élevée dans le système bancaire, comme le confirme le dernier baromètre Harris Interactive du FGDR publié le 14 septembre.
Depuis la première édition de ce baromètre en 2016, les indicateurs de confiance n’ont cessé de progresser. Aujourd’hui, 67 % des Français disent avoir confiance dans le système bancaire, soit 18 points de plus qu’en 2016 et 3 points de plus qu’en 2020.
Lorsqu’on leur demande s’ils estiment que leur argent est en sécurité quand ils le confient à leur banque, 68 % d’entre eux se déclarent confiants, soit un pourcentage stable par rapport à 2020 malgré la crise sanitaire, et en progression de 9 points sur 5 ans.
Comme l’a déclaré le président du directoire du FGDR, Thierry Dissaux, « les résultats du baromètre 2021, dans une période toujours marquée par la pandémie, soulignent que la confiance des Français envers notre système bancaire continue de progresser ».
Des clients mieux informés de leurs garanties
Par ailleurs, les Français sont également mieux informés des garanties dont leur argent bénéficie, qu’il soit placé sur des livrets d’épargne ou sur des comptes courants. Interrogés par l’institut Harris Interactive, 55 % des Français sondés ont déclaré savoir qu’ils ne perdraient pas tout leur argent en cas de faillite de leur banque, soit 15 points de plus qu’il y a 5 ans, et 3 points de plus qu’en 2020.
Les clients des établissements bancaires peuvent en effet être indemnisés par le FGDR, via la garantie des dépôts bancaires, si leur banque venait à mettre la clé sous la porte. Les comptes courants et les livrets d’épargne sont garantis à hauteur de 100 000 euros par client et par banque, tandis que les Livrets A, les Livrets de développement durable et solidaire ainsi que les Livrets d’épargne populaire sont couverts par une garantie de l’État selon les mêmes modalités.
Dans les deux cas, c’est le FGDR qui procède à l’indemnisation des clients, après avoir été automatiquement saisi dès que l’indisponibilité des dépôts a été constatée par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution.
Dans les faits, le Fonds de garantie des dépôts et de résolution n’est intervenu qu’une fois, en 1999, pour transférer les fonds du Crédit Martiniquais vers une autre banque, dans le cadre d’une opération préventive ayant précédé la faillite.
Aujourd’hui, 53 % des Français interrogés connaissent l’existence de la garantie des dépôts, soit 9 points de plus qu’en 2016. 61 % savent que leurs comptes courants bénéficient d’une garantie, et 25 % connaissent le montant maximal d’indemnisation. Quant au FGDR, 49 % des Français connaissent son existence, soit une hausse de 23 points par rapport à 2016.
« Cette confiance honore le secteur comme ses autorités de régulation, en même temps qu’elle invite le FGDR à redoubler d’efforts au service de sa mission : protéger les clients des banques et les en informer, afin de contribuer toujours davantage à la stabilité du système bancaire français », a souligné Thierry Dissaux.