Une diminution de certaines dépenses
37 % des Français déclarent être à découvert au moins une fois par an, selon la 10ème édition du Baromètre du pouvoir d’achat de CSA pour Cofidis. Ce chiffre est en net recul par rapport à l’année précédente où 40 % des sondés indiquaient tomber dans le rouge au moins une fois par an.
En 2021, le montant moyen du découvert s’élève à 316 euros par personne alors que les sommes précédemment enregistrées fluctuaient entre 340 et 400 euros. Cette tendance est directement liée à la crise du Covid-19 qui a contraint les Français à réduire certaines dépenses (loisirs, transports, vacances…).
Les ménages défavorisés sont les plus touchés par le découvert. En effet, plus de la moitié d’entre eux sont dans le rouge au moins une fois par an. Les actifs ne sont pas épargnés et n’hésitent pas à piocher dans leurs économies pour joindre les deux bouts ou à renoncer à leurs achats. Quant aux retraités, 23 % disent se retrouver à sec, un chiffre en baisse par rapport à 2012.
Une somme manquante de 467 euros par mois
L’étude révèle que les Français ont le sentiment que tout augmente :
- 72 % considèrent que les prix de l’énergie ont augmenté au cours des 12 derniers mois,
- 70 % partagent ce constat pour l’alimentation,
- 59 % pour la santé,
- 51 % pour l’immobilier.
En moyenne, ils estiment la somme manquante pour ne pas avoir à se soucier de son budget à 467 euros par mois, soit 3 euros de plus qu’en 2014. Cette somme serait notamment consacrée aux dépenses alimentaires et aux loisirs.
Des projets importants pour l’année à venir
Après une année 2020 particulière, les Français se disent confiants dans la reprise rapide de l’économie et la capacité de la France à sortir de la crise économique à moyen terme. Ainsi, de nombreuses initiatives repoussées par les confinements successifs sont de nouveau d’actualité.
Plus précisément, 61 % des Français ont des projets importants pour l’année à venir et 21 % sont sûrs de les voir aboutir, contre 15 % en 2020. Le crédit à la consommation apparaît comme la solution privilégiée pour les concrétiser. Après le recours à l’épargne, il arrive en deuxième position des solutions envisagées.
Après une chute de 11,7 % en 2020, la production de crédits à la consommation a nettement augmenté, représentant 22,3 milliards d’euros au premier trimestre 2021, en hausse de 25,3 % sur un an.