Si les banques ont un rôle à jouer en matière de soutien financier pour subventionner les sportifs de haut niveau, les questions de préparation à la reconversion et d’accompagnement des athlètes dans leur après-carrière sont également importantes. Entre mécénat et éducation financière, quelles sont les mesures mises en place par les banques pour soutenir les athlètes qui participent ou non aux Jeux olympiques ?
Le Pacte de Performance, un programme de mécénat pour les athlètes
Alors que les Jeux olympiques d’hiver de Pékin viennent de s’achever, avec 14 médailles françaises, dont 5 médailles d’or, les athlètes vont désormais devoir faire face à de nouveaux défis. La délégation française a empoché durant ces Jeux un total de 790 000 euros de primes. Comment les banques aident-elles ces sportifs à gérer leur argent, mais aussi, le moment venu, à préparer leur retraite et leur reconversion ?
BPCE, partenaire premium des Jeux olympiques de Paris 2024, est particulièrement investi dans ces questions, notamment à travers le Pacte de Performance, un programme de mécénat qui « propose aux entreprises et aux particuliers d’accompagner les parcours sportifs et professionnels des olympiens et paralympiens », comme l’explique la fondation à l’origine de ce programme.
BPCE soutient ainsi, dans le cadre du Pacte de Performance, plus de 80 athlètes français. Cet accompagnement se traduit par un soutien financier, mais aussi par des formations et un accompagnement vers la reconversion lorsque ces sportifs prennent leur retraite.
L’éducation financière, indispensable pour les sportifs de haut niveau
La question de l’éducation financière est également prise au sérieux par les banques, notamment par BPCE, comme le prouve la création de l’association Finances & Pédagogies par La Fédération nationale des Caisses d’Epargne (FNCE).
Cette association, qui propose des actions d’éducation financière à différents publics, a mis en place des programmes spécifiques pour les sportifs de haut niveau, dont les problématiques ne sont finalement pas si différentes d’autres types de publics.
Ils doivent en effet apprendre à gérer les retombées financières de leurs succès sportifs en faisant des placements judicieux, mais aussi préparer leur reconversion en finançant parfois des études ou des formations.
Les besoins en matière d’éducation financière sont souvent importants chez les sportifs de haut niveau, parfois très jeunes, qui peuvent être victimes d’escroqueries lorsqu’ils ont une certaine notoriété, ne savent pas toujours quand et comment déclarer les montants gagnés lors des compétitions sportives, et qui sont susceptibles de se retrouver en difficulté financière lorsque leur carrière s’achève.