Alors qu’elles étaient peu nombreuses en 2017, les Greentechs sont désormais au nombre de 1800, principalement tournées vers les nouvelles énergies, l’industrie verte et l’environnement. Consciente du potentiel de ce marché, la BPI (Banque Publique d’Investissement) a décidé d’injecter 2,2 milliards de financements dans l’innovation pour la transition énergétique et environnementale en 2022.
Un levier pour relever le défi de la transition environnementale
BackMarket, Verkor, Ynsect, Phénix… Les Greentechs contribuent activement à l’atténuation du changement climatique, à la transition vers une économie circulaire, à la prévention et à la réduction de la pollution. Il s’agit d’un levier majeur pour relever le défi de la transition environnementale.
Ces sociétés, qui se concentrent essentiellement sur les secteurs des nouvelles énergies, de l’environnement et de l’industrie verte, représentent près de 60 000 emplois et commencent à réaliser un chiffre d’affaires significatif, supérieur à 10 millions d’euros. Si certaines d’entre elles ont été créées il y a 10 ans, la majorité (51 %) ont fait leur apparition il y a moins de 5 ans.
Bpifrance renforce son soutien aux Greentechs
Bpifrance a actionné un plan climat de 40 milliards d’euros sur la période 2020-2024 en décidant de déployer sa stratégie autour de deux axes majeurs :
- le soutien des solutions en faveur de la transition environnementale
- l’accélération de la mise en transition des entreprises
Dans ces objectifs, l’organisme français investira 300 milliards d’euros dans des fonds dédiés à la transition énergétique et écologique d’ici à 2024. Ces investissements bénéficieront aux Greentechs des secteurs de l’énergie, de l’agriculture du futur et des constructions durables. Ils permettront également de faciliter l’accès des entreprises aux énergies vertes et décarbonées.
Des dispositifs pour doper le développement des Greentechs
Les investissements annoncés par Bpifrance s’ajoutent à ceux réalisés par le gouvernement ces dernières années. En 2021, le président de la République a annoncé le lancement d’un grand plan d’investissement d’avenir baptisé « France 2030 », notamment pour répondre au défi de la transition écologique. Une part conséquente des investissements prévus concernent les thématiques adressées par les Greentechs : la décarbonation, le stockage, les avions propres, les batteries...
En parallèle, les startups sont portées par le plan Deeptech initié début 2019 par la Banque Publique d’Investissement. Avec un budget de 2,5 milliards d’euros sur 5 ans, ce dispositif vise à accompagner la croissance de la Deeptech et à la renforcer à travers trois leviers : la stimulation de la création, l’accompagnement de la croissance et la dynamisation des écosystèmes d’innovation sur les territoires et par filières.
Le plan France 2030 et le plan Deeptech ne sont pas les seules actions mises en place pour doper le développement des Greentechs. Effectivement, ces dernières années, de nombreuses structures ont vu le jour comme des incubateurs, des accélérateurs, des réseaux d’entrepreneurs spécialisés ou encore des fonds à impact.
Les #greentech : les acteurs incontournables de la #TEE en France 🍃
— Bpifrance (@Bpifrance) September 7, 2021
Mais dans quels domaines opèrent-elles ? Quels sont leurs enjeux ?
Toutes nos réponses dans notre panorama des greentechs 👉 https://t.co/bYMH3c9ADJ pic.twitter.com/VWJY05k4iL