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Finaliser un contrat de travail en association : les points essentiels

En tant que responsable associatif, il est primordial de bien comprendre les termes d'un contrat de travail. Ce document établit l'engagement entre un employé, qui s'engage à fournir sa prestation de travail, et un employeur, qui offre une rémunération en échange de cette prestation sous sa subordination. Cette relation définit le statut du travailleur au sein de votre organisation.

Plongeons ensemble dans les points et éléments essentiels que vous devez connaître lorsque vous finalisez un contrat de travail pour votre association.

Les critères fondamentaux de la relation de travail dans une association

La relation de travail s'instaure sur trois critères fondamentaux :

  • le lien de subordination,
  • la fourniture effective du travail,
  • et la rémunération qui en découle.

Ces éléments interconnectés définissent la nature juridique du lien entre l'employé et l'employeur.

Le lien de subordination est caractérisé par le droit pour l'employeur de donner des instructions, d'émettre des directives et des ordres, tout en contrôlant la manière dont le travail est réalisé par l'employé, y compris par des sanctions potentielles en cas de manquement. Le travail est celui réalisé effectivement et personnellement par le salarié pour le compte de l'employeur. La rémunération constitue la contrepartie obligatoire du travail accompli par le salarié.

Par exemple, un enseignant de musique au sein de votre association peut être considéré comme salarié s'il doit respecter des horaires de cours préétablis, enseigner exclusivement dans vos locaux et à vos membres. Sa rémunération est calculée sur un tarif horaire fixe qui ne varie pas en fonction du nombre d'élèves. À l'inverse, un moniteur de tennis disposant d'une liberté totale dans l'organisation de son activité et non soumis à vos directives sera considéré comme un travailleur indépendant.

En veillant à ces critères, vous assurez une gestion claire et conforme à la législation du travail au sein de votre association.

La relation avec les travailleurs indépendants

En tant que responsables associatifs, vous devez distinguer clairement le statut de vos intervenants. Si un professionnel exerce son activité de manière indépendante et sans lien de subordination, il est classé comme travailleur indépendant et non comme salarié. Le travailleur indépendant porte le risque économique de son activité, détient sa propre clientèle et est enregistré sous un statut professionnel approprié.

Lorsque votre association collabore avec un professionnel en tant que travailleur indépendant, tel qu'un coach sportif, vous n'êtes pas tenu de payer de cotisations sociales supplémentaires avec le compte pro association. Il incombe au travailleur indépendant de gérer son affiliation à la sécurité sociale et les cotisations y afférentes. Cependant, vous devez veiller à ce qu'aucun lien de subordination ne s'installe, au risque de s'exposer à un redressement de l'Urssaf.

Le secteur sportif, entre autres, doit être particulièrement vigilant à ces distinctions pour éviter des complications légales et financières. En clarifiant le statut de vos intervenants, vous assurez une collaboration sereine et conforme à la réglementation.

La formalisation du contrat de travail

Vous vous demandez peut-être si l'établissement d'un contrat de travail écrit est obligatoire. La réponse est : pas toujours. Pour plusieurs types de contrats de travail, comme ceux à durée déterminée ou à temps partiel, la loi exige la rédaction d'un contrat écrit. En revanche, le contrat à durée indéterminée (CDI) reste l'exception à cette règle. En l'absence d'un écrit, ces contrats sont présumés être conclus pour une durée indéterminée et à temps plein.

Pour éviter tout malentendu ou conséquence légale involontaire, il vaut mieux formaliser correctement tous les types de contrats de travail. Un contrat écrit vous permet de clarifier les attentes, les obligations et les droits de chaque partie, assurant ainsi une collaboration harmonieuse.