Chaque année, 2 % du PIB français, soit l'équivalent de 56 milliards de factures impayées, passent sur les comptes des pertes et profits des entreprises. Seules 2 milliards de créances sont réellement recouvrées. La facture impayée est donc une problématique de premier plan pour toutes les typologies d’entreprise.
Chez Anytime nous sommes engagés à faciliter la vie des entrepreneurs, c’est aussi un des défis de Fabrice Develay, CEO de GCollect qui propose une solution simple et économique pour le recouvrement de vos créances.
« De 2015 à 2017, il s’agissait d’une réflexion sur la meilleure manière de rendre le recouvrement accessible à tous. Après 30 ans d’expérience en tant que huissier, j’étais très souvent confronté à des gens qui s’interrogeaient sur l’opacité des tarifs, l’intérêt d’une procédure judiciaire longue et coûteuse, et l’accessibilité au recouvrement en général. »
GCollect était né, une plateforme de mise en relation entre entrepreneurs et agents du recouvrement, permettant enfin de connecter ces deux univers. L’entrepreneur dépose sa facture sur la plateforme, qui par algorithmes la connectent avec la meilleure agence de recouvrement disponible, pour un tarif validé préalablement. Cela rend la totalité du procédé complètement transparent et accessible à tous.
« Il existe deux typologies de facture qu’il convient de prendre en compte. La facture que nous appellerons la grosse facture, au-delà de 50k à 75k€. Lorsqu’elle se retrouve en attente de paiement, c’est à cause d’une réelle difficulté. La situation se résout très souvent dans le cadre d’une médiation ou d’un contentieux.
On retrouve aussi ce que l’on va appeler les petites factures, de moins de 5k€. Elles sont bien souvent non adressées par négligence, oubliées dans un coin, non prioritaires, pas destinées au bon service, etc. Les raisons sont nombreuses et c'est là que réside le gros de notre travail. »*
Afin de pouvoir traiter au mieux ces différentes typologies de factures impayées, GCollect met en place plusieurs possibilités de recouvrement, circulaire ou modulable.
« Le recouvrement circulaire est assez simple. Vous déposez une facture, si le premier prestataire à qui elle est attribuée, n’est pas en capacité d’assurer son recouvrement, elle est remise en disponibilité pour un autre prestataire. Ce système vous permet ainsi de multiplier/augmenter les probabilités d’encaissement.
Le recouvrement modulable, quant à lui, permet comme son nom l’indique, de moduler la somme due en mensualités. Vous choisissez le montant et le débiteur le valide, ce qui vous permet de réconcilier les deux acteurs pour travailler main dans la main sur un plan de recouvrement. »
Cette volonté affichée permet de ne pas accabler l’entreprise en retard de paiement et de viser une conciliation entre les deux parties pour limiter au maximum le recours à la solution judiciaire, coûteuse et énergivore.
« Je ne l’appelle pas mauvais payeur, mais plutôt client défaillant. Je n’aime pas le côté négatif induit dans ce terme, c’est cela qui conduit vers les procédures judiciaires. On ne veut pas affliger les clients davantage. S’ils se retrouvent dans ces situations, ce n’est pas par un choix propre mais par impossibilité de faire autrement. En effet, souvent le « client défaillant» se retrouve dans cette situation car, lui-même, doit faire face à un retard de paiement sur une de ses factures. »
Cependant, il existe en amont des méthodes permettant de limiter le risque face à ces impayés, grâce à une relation pré-contractuelle maîtrisée, et un suivi des paiements et de leurs échéances par des tableaux de bord.
« Toute la difficulté réside dans le fait qu’il n’existe pas une facture plus susceptible qu’une autre de ne pas être réglée. Tout dépend de la situation et de la typologie de l’entreprise. On le voit avec la situation actuelle, les gens ne sont plus en capacité d’attendre et même les plus grosses entreprises, habituellement plus patientes, cherchent à être réglées de tous les coûts engagés. »
GCollect se présente donc comme une plateforme de conciliation entre les différents acteurs, qui offre une solution directe pour les entreprises en attente de règlement, mais aussi pour les prestataires du recouvrement qui disposent ainsi d’un canal d’acquisition de factures simplifiées.
Fabrice Develay veut porter plus loin cette volonté de mise en relation, avec l’initiative Smart Recouvrement, un collectif de fintechs dédiées à la trésorerie des entreprises.
« Nous avons créé notre propre écosystème parce qu’à ce jour, il n’existait aucun collectif de fintechs pour couvrir l’ensemble d’un secteur. Ceux qui veulent nous rejoindre sont d’ailleurs les bienvenus, il suffit de partager nos valeurs qui sont : éthique, humanité, respect et bien évidemment tech. »
Cette vision entrepreneuriale le porte depuis ses débuts en tant que huissier, avec une vraie appétence pour la résolution de problèmes.
« On ne recouvre pas une facture bancaire, comme un crédit à la consommation, une créance de mutuelle ou de loyer. L’essentiel est de donner du sens, comprendre ce qui a été proposé, vendu, le service, quelles émotions ont ressenti les deux parties qui ont contractualisé. La vie en société est quelque chose qui m’anime, et j’aime les gens, chose essentielle dans le recouvrement, ce qui permet de proposer des solutions. Je trouve cela valorisant. J’ai peut-être une vision un peu atypique de la situation, mais je suis le produit de mon éducation, de ma culture qui font que j’aime donner du sens et réfléchir aux choses. »*
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